Alluring the distant eye, ou quand les sentiments sont aussi tumultueux que l'eau. Une superbe pochette en noir et blanc représentant le reflet en train de se briser d'un arbre dépourvu de feuilles. La tension est palpable et on ne le ressent que trop bien au cours de l'album. Damián ne cesse de superposer des ambiances très lentes, déchirantes et planantes avec une batterie et une guitare presque chaotiques, notamment sur le massif "Cerulean". Une photographie de la cassure. Œuvre superbe... Jordan Vauvert
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
L'automne et le bois mort des forêts sous la grisaille ; l'hiver, la neige, la glace et la dépression... Sadness a multiplié les peintures de ces deux saisons au début de sa carrière. Le diptyque Rose / Lavender change subtilement la perspective puisque ces deux fleurs s'épanouissent au cœur du printemps. Plus énergique, toujours aussi triste, Damián consume la vie autour de lui.
《 Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j'ai tant aimée 》
— Guillaume Apollinaire. Jordan Vauvert